L'immensité intérieure : dzogchen et mahâmudrâ

Deux traditions de méditation bouddhistes font partie de ma famille spirituelle proche : dzogchen et mahâmudrâ. Ce sont deux traditions tantriques dans lesquelles j'ai reçu maintes initiations dans les années 90. 

Pourquoi me sont elles proches ?
Leur point fort est la description de la méditation non-duelle. Silence intérieur, espace, lumière, immensité... difficile de ne pas reconnaître la "nature de l'esprit" (comme on disait dans le jargon bouddhiste) quand on lit ces évocations très précises.

Cliquer ici pour lire quelques articles en rapport avec mahâmudrâ.

Un aperçu du vocabulaire (tibétain, mais avec des antécédents sanskrit) :

ye re ba : vif
lucide, ouvert et éveillé, clair et ouvert, ouverture limpide
had de : entrouvert,
confus, perdu, distrait, ébahi, surpris, blanc
lhod de : détendu
sans hâte, à l'aise, sans précipitation, nonchalant
yal le : transparent
gâché, inutile, sans soucis, vague
phyad de : ouverture 
indivis, coup d'œil
phyal le : planant
égal, ouvert, sans arrêt
shig ge : lâché
à l'aise, libre, relâché, relax
'bol shig ge : doux et lâché
'bol le : détendu, doux
bun ne : ouvert
relâché, détendu, sans contrainte, évanescent (comme le brouillard)
sing nge : vibrant
clair, limpide, lucide, clair comme le cristal
dang sing nge : éclat vibrant
thal le : transparent
ouvert, sans obstruction, claire (couleur)
sal le : lumineux
lucide, vif, brillant, clair
khad de : équilibré
doucement, lentement (?)
hrig ge : aiguisé
vif, éveillé, attentif, présent
yal le : transparent
rjen ne : nu
brut, frais
a phyad de : en expansion
total, entier
cham me : en expansion
lentement, peu à peu, sans hâte, complètement, serein
'bo ltos se : tranquille
glang po che'i lta tang : le regard de l'éléphant, regard panoramique

Quelques images donnent à voir l'invisible :

(l'un des derniers yogis dzogchen/mahâmudrâ de l'ancienne génération, excellent parolier)

(un yogi bon, pas mauvais)

(Nyoshul Khenpo, le dzogchen incarné)

(pratique du phowa ou "suicide yogique" par une perruche ? Thaïlande 2008)


Dzogchen commence par l'éveil, par la reconnaissance de notre essence absolument simple et inépuisablement riche. C'est le maître qui pointe cette essence. Comment ? Voici quelques exemples en vidéo, des gemmes sans prix. Avec d'abord Dudjom Riunpoché :


Puis Ogyen Tulku :


Tsultrim Gyatso :


Tenzin Palmo :


Tsultrim Allione :


Lama Léna :


Kunzang Wangmo :


Voilà. Ce sont quelques exemples de l'approche de la méditation non-duelle, très simple mais puissant.
Juste l'attention se retourne,
s'ouvre, le mystère s'éveille,
surprise.

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